Les Croyances
Chacun d’entre nous, selon son vécu, son environnement familial et culturel, a des croyances.
En quoi croyez-vous?
La réponse est susceptible d’être «plus que vous réalisez». Nous comprenons et gérons le monde qui nous entoure à travers nos croyances, qui peuvent ne pas être parfaites, mais qui sont utiles.
Changer l’esprit est très souvent changer de croyances, ce qui signifie que celui qui veut convaincre doit acquérir une excellente compréhension de ce que sont les croyances et comment elles se forment et comment elles peuvent être changées.
Alors c’est quoi les croyances ?
Voici une définition simple :
Une croyance est une vérité supposée. Ainsi, tout est croyance – y compris cette déclaration.
Nous créons nos croyances afin d’ancrer notre compréhension du monde qui nous entoure et, par conséquent, une fois que nous avons formé une croyance, nous aurons tendance à persévérer dans cette croyance.
Le corollaire de notre définition de la croyance est que si nous savons que quelque chose est vrai, alors c’est plus qu’une croyance et par conséquent c’est une réalité et une vérité vérifiable.
Mais la question délicate maintenant est : «Comment savons-nous que quelque chose est toujours vrai ?»
Juste parce que dans notre expérience cela a toujours été vrai ne veut pas dire nécessairement que cela va continuer à être vrai.
Nous avons l’habitude de nous convaincre que les choses vont se passer comme elles se sont toujours passées, parce que c’est pratique de le penser. En tant que tel, cela signifie que tout est croyance. Ce qui est bon du point de vue de la personne qui veut convaincre, parce que les croyances peuvent être modifiées.
Croyance et langage sont très imbriqués. S’il y a un mot pour quelque chose alors nous croyons que cette chose existe. C’est le langage qui fait que la réalité existe. C’est une des raisons pour laquelle les gens de différents pays ont quelquefois des difficultés à se comprendre les uns les autres. Les croyances sont construites dans la langue et la culture.
Donc comprenons que les croyances des gens sont ce qu’ils supposent vrai. On peut les reformuler ou les recadrer. De cette façon, elles peuvent être modifiées.
La PNL s’attaque aux fausses croyances, en tout cas celles qui nous freinent et nous limitent.
En changeant votre vision du monde, vous pouvez changer vos croyances.
Tout dans votre jeunesse – la famille, la culture, les médias, les pairs, les institutions, les jeux, la musique, les histoires, les sports portent des messages implicites et explicites sur la façon dont le monde fonctionne.
Et si vous étiez un enfant exceptionnel – vous avez tout acheté.
Ce n’est que lorsque vous avez commencé à mûrir -émotionnellement, et par les expériences que vous avez vécues- que vous avez contesté certaines de ces croyances en fonction de qui vous pensiez que vous étiez vraiment.
Dans cette phase de conditionnement vous avez appris sur le monde et ce qui se passe dans ce monde, l’univers, la famille, les relations, la confiance, la santé, le travail, l’argent, les émotions, ce qui est possible, ce qui n’est pas possible, ce qui a de la valeur, ce qui n’en a pas, ce qui est juste, ce qui est mauvais, pourquoi vous êtes ici – essentiellement la signification et le but de tout.
Quand vous atteignez l’âge de dix ans, la plupart de vos valeurs – qui découlent de vos croyances – ont été formées.
A partir de ces croyances, en particulier les croyances fonda-mentales de base, nous construisons un récit sur nous-mêmes, les autres et le monde.
• Le monde est un endroit sûr. Le monde est un endroit dangereux.
• La vie a un sens et un but. La vie est aléatoire.
• Les gens sont essentiellement bons. Les gens sont essentiel-lement mauvais.
• On peut faire confiance à la plupart des gens. On doit se méfier de la plupart des gens.
• Je suis capable de façonner ma propre expérience. C’est le destin qui contrôle ma vie et je ne peux pas faire grand-chose.
• Je suis compétent et solide. Je suis vulnérable et faible.
• La vie peut être agréable, facile et satisfaisante. La vie est dure et injuste et il faut se battre.
• Travailler, c’est produire, s’épanouir et être heureux. Il faut travailler pour vivre.
• Partager c’est s’enréchir et être heureux. Partager c’est s’appauvrir et devenir malheureux.
• Donner et aider, c’est recevoir et s’épanouir. Donner et aider c’est s’appauvrir et se démunir.
A partir de chacune de ces croyances fondamentales, des centaines d’autres sont générées. La question importante est de savoir combien de ces croyances que vous avez adoptées quand vous étiez enfant reflètent qui vous êtes et qui vous voulez être?
Vous pouvez changer votre histoire.
Nous vivons souvent nos vies comme si nos croyances étaient des faits. Or elles le sont rarement.
Mais elles sont tenaces. Pourquoi ? Eh bien parce qu’elles se sont formées ou ont été intégrées dans notre cerveau, elles sont connectées les unes aux autres dans notre système neuronal par les expériences, les souvenirs et les émotions.
Nous nous les répétons à nous-mêmes régulièrement et elles influent donc nos comportements (même si la pratique est tout simplement mentale).
A moins de les examiner, les explorer et les identifier, ce sont elles qui vont diriger notre vie et nous avons le choix.
- Soit qu’elles nous donnent des ressources,
- soit qu’elles nous limitent.
Bien que certaines d’entre elles nous servent utilement, il y en a d’autres qui nous sapent notre énergie et qui font que nous obtenons toujours les mêmes résultats de nos actions.
Gardez à l’esprit que les croyances sont des habitudes de l’esprit – et en tant que telles – cela prend du temps, de la persévérance et de la pratique pour les déloger pour les transformer.
Commencez par les plus petites croyances et vous verrez que même la plus petite branche d’une croyance a des racines profondes et étendues.
• Commencez par identifier vos croyances. Faites une liste. Vous avez des croyances à propos de tout.
Certaines vous soutiennent, d’autres pas.
Sélectionnez les domaines que vous souhaitez mieux comprendre (votre travail, votre santé, vos relations en général ou une relation spécifique) et commencer à énumérer tout ce que vous croyez à ce sujet.
• Commencez par distinguer, sur votre liste, les croyances qui vous boostent et vous servent favorablement et celles qui vous limitent et vous font reculer. Remarquez le changement énergétique qui se passe en vous en pensant aux unes ou aux autres.
• Identifiez l’émotion que vous rencontrez quand vous pensez à l’une de ces croyances (par exemple : Mon nouveau patron est inaccessible, égocentrique et il ne sait pas écouter) (émotions que je ressens quand je crois ceci : frustré, contrarié, anxieux)…
• Identifiez les comportements que vous engagez lorsque vous rencontrez cette croyance et les sentiments qui y sont associés (je ne dis rien, je parle sans arrêt; je me plains à mon collègue)…
Une fois que vous avez commencé ce processus, vous allez commencer à découvrir toute une constellation de croyances, dont beaucoup sont interconnectées. Comme dans l’exemple donné ci-dessus vous verrez que beaucoup de ces croyances vous ont emprisonné dans des ornières. Elles sont improductives et elles épuisent votre énergie.
Même lorsque nous nous trouvons dans des circonstances extérieures difficiles (comme avec un patron qui n’est pas une personne très accessible, empathique ou curieuse) s’en tenir à certaines croyances ne va pas améliorer la situation, cela ne fera probablement qu’exacerber le problème.
Avec les croyances, nous nous heurtons à la question essentielle de ce qui est sous notre contrôle – et ce qui ne l’est pas. Dans le cas du patron inaccessible, que croyons-nous pouvoir changer ? Le patron, la politique de l’entreprise ou notre comportement ?
Explorer nos croyances – de la plus petite à la plus profonde et fondamentale – exige que nous prenions la responsabilité de ce que nous pensons -ressentons – et, finalement, faisons dans une situation particulière.
Extrait de « La Vérité simple de la PNL » sur Google Play