La PNL et les croyances !
On a tendance à penser que les croyances sont une sorte de plat régional ou spécialité culinaire locale, régionale, nationale et même continentale.
Et cela peut être considéré comme une réalité pour certains.
Toutefois si nous vérifions les croyances majeures et primaires des uns et des autres, nous allons trouver qu’elles ne se contredisent pas mais plutôt sont principalement similaires, peu importe l’endroit sur terre que vous occupez.
Si on poursuit cette vérification, nous allons trouver que les seules contradictions qui existent habitent le même espace chez le porteur lui-même ou elle-même !
Cela est dû à plusieurs facteurs et notamment au fait que la plupart d’entre elles ont été portées dans un âge qui ne permettait pas au porteur de les vérifier ni de les réfléchir, pour la simple raison qu’il faut du « data » (de l’information) pour pouvoir faire des comparaisons, pour raisonner et pour faire des opérations mentales.
Bien entendu, chacun parmi nous est persuadé de détenir une capacité de raisonnement à laquelle il ou elle peut se fier!
Les problèmes arrivent quand nous ne tenons pas en compte l’influence qu’ont les émotions et les sentiments créés par nos croyances et leurs effets sur le maintien de certaines de nos croyances et conséquemment sur « notre » capacité de raisonnement!
Certaines de ces émotions sont relativement faciles à être identifiées, pendant que d’autres sont très difficile à traquer et encore moins à être identifiées ou nommées et, bien entendu, il y a celles qui sont tout simplement niées, telles que la jalousie, le sentiment de supériorité et d’appartenance, le racisme, l’ hypocrisie, la haine, l’envie, l’impatience, la radinerie, la méchanceté, l’égoïsme, l’arrogance, l’ignorance, le sentiment d’irrationalité, le sentiment d’être rébarbatif, le sentiment d’injustice envers soi …
Le porteur de croyances a donc besoin de se poser plein de questions sur chacune des croyances qu’il ou qu’elle porte dans le but de les « rationnaliser » car son équilibre et son indépendance en dépendent et pour cela, il ou elle a besoin de développer un logiciel d’auto-critique et de le pratiquer consciemment jusqu’à ce qu’il devienne automatique.
« Avant de reprocher à l’autre le reproche qui se construit dans ma tête, je me le reproche à moi-même d’abord pour voir si j’en suis coupable« .
Saviez-vous que toutes nos croyances ne sont en fait que les conséquences d’informations que nous avons découvertes par nous-mêmes ou avons obtenues d’autres personnes ?
Le schéma est le suivant : ====> arrivée d’une information ou d’un lot d’informations ====> création de croyance ou de plusieurs croyances.
Ces croyances auront donc des raisons qui les supportent ou qui les maintiennent et vont créer des émotions et des sentiments qui vont faire partie de notre personnalité et finalement de notre caractère.
Ces émotions et sentiments vont aussi affecter notre jugeote et capacité de raisonner et voir plus loin que le bout de notre nez !
L’information donc doit être vérifiée de façon objective et sans à priori du fait que les croyances ont tendance à nous faire porter des œillères et suppriment de la réalité et de notre perception toute information qui pourrait les contredire.
En fait, nous pouvons devenir otages de nos propres croyances si nous les laissons exister en nous sans les vérifier une par une en avançant dans la vie.
Se retrouver, vieux, malade, laid, moche, fauché (e), seul (e) et probablement arrogant, n’est le projet de personne, malheureusement c’est ce qui nous attend si nous ne prenons pas soin de vérifier les croyances que nous portons car autrement, nous risquons de réaliser trop tard que nous n’étions que des récipients ambulants porteurs d’informations erronées et contradictoires auxquelles personne n’est intéressé !