La PNL, qu’est-ce que c’est ?

La PNL, qu’est-ce que c’est ?

 

La PNL est un ensemble d’idées qui proviennent de quelqu’un qu’on peut considérer extra-terrestre. Cet « extra-terrestre » a surveillé l’humain; il a surveillé l’humain exceptionnel et l’humain commun ou si vous préférez : l’humain normal.
Cette idée extra-terrestre, comme toute idée, a commencé dans le cerveau et elle a subi un processus. Ce processus n’est autre que la collecte d’informations et cette collecte d’informations a engendré et subi des tests de vérification.
Cet ensemble a créé naturellement des réflexions sur cette information une fois testée et vérifiée.

Nous avons donc à l’origine le Docteur Bandler et le Docteur Grinder qui ont réuni de l’information auprès de praticiens précis tels que Virginia Satir qui faisait de la thérapie familiale et qui se servait uniquement du langage, à la fois pour résoudre les problèmes familiaux et, en même temps, pour soulager ses clients de la peine, du chagrin et d’autres souffrances psychologiques.

Ils ont surveillé aussi le fameux hypno-thérapeute, le Docteur Milton Erickson qui, lui aussi, se servait du langage pour débarrasser ses clients de maladies physiques et psychologiques.

Les créateurs de la PNL, étant en quelque sorte des extra-terrestres, ils ne se contentaient pas -en collectant leurs informations-, d’enregistrer le langage ou les communications verbales de leur source d’informations (Milton Erickson, Virginia Satir, etc.) ; « ils pénétraient » à l’intérieur du monde et de la carte internes de ces thérapeutes pour prendre des clichés de ce qui se passait de façon inconsciente et spontanée, du processus qui déclenchait le langage de ces thérapeutes, sous forme de questions, réponses, ripostes, etc…

Souvent ces thérapeutes (Virginia Satir, Milton Erickson…) n’étaient même pas conscients de leur propre processus interne et ne pouvaient pas expliquer eux-mêmes la spontanéité de leur langage et leur interaction avec leurs patients.

Nous avons donc des praticiens en thérapie du langage qui ont fait leurs preuves et étonné à la fois leurs patients et leur entourage et nous avons ces deux extra-terrestres (Bandler et Grinder) qui sont là en train de les observer et qui sont plutôt concernés et occupés par une seule question qui est : « Qu’est-ce qui se passe à l’intérieur de ce thérapeute de façon inconsciente et qui lui permet de générer, de façon spontanée et naturelle, cette question ou cette réponse ou ce comportement ? »

Une fois qu’ils ont répondu à cette question primordiale, ils se sont lancé le défi de créer ce que nous appelons la Programmation Neuro-Linguistique. Et par conséquent la Programmation Neuro-Linguistique se propose comme un système de modélisation.

Bien entendu pour modeler quelque chose, nous avons besoin de matière et d’outils.
Cet ensemble : (une fois que nous avons la matière en notre possession et la procédure et la technique pour modeler cette matière, nous aurons besoin d’outils pour ce faire).

Mais comment allez-vous modeler quelque chose si vous ne savez pas quoi ni pourquoi ?
Car si vous ne savez pas ce que vous voulez modeler ni pourquoi vous voulez modeler quoi que ce soit, vous allez, au mieux, faire une copie de quelque chose qui existe.

Et nous ne voulons pas faire des faussaires bien que nous soyons dans une société de faux et de fausse évolution.

Alors, comment exploiter la PNL ou comment tirer profit de la PNL ?
Eh bien la réponse est à la fois simple et compliquée.
Elle est compliquée du fait que nous tous, nous avons été modelés et ce modelage nous a conditionnés pour réfléchir selon des paramètres précis qui sont limités par une sorte de frontière. Les anglophones appellent cela « réfléchir depuis la boîte ».

Et malheureusement nous le faisons tous parce que le conditionnement, qui nous a été imposé, exploite notre besoin individuel de plaire, d’être applaudi, de nous entendre avec les autres, etc. Par conséquent, nous réfléchissons tous depuis la même boite !

Simple, parce qu’il suffit de réfléchir « en dehors de la boîte ».

Le problème est le suivant :
Pour réfléchir nous avons besoin de « data » (données, informations) et pour réfléchir sainement nous avons besoin de « data » propres, vraies, justes, saines et non pas contaminées ni manipulées.

Autrement, si nous nous engageons dans le processus de réflexion et que nous nous servons de données contaminées ou fausses ou injustes ou manipulées, le résultat de nos réflexions va être erroné et les conséquences vont être dramatiques pour nous et les autres.

Pourquoi la PNL nous provient d’un monde plutôt extra-terrestre ?
Eh bien, si on regarde sur quoi les créateurs se sont basés pour construire leur raisonnement et leur savoir, ils ne se sont pas contentés de poser des questions (du genre : «Pourquoi avez-vous répondu bla bla bla ? », « Pourquoi avez-vous suggéré bla bla bla?»), ils sont plutôt allés chercher leur data, leur information, là où elles étaient, c’est-à-dire dans le processus interne et inconscient du thérapeute. Et ils ont pris sur eux-mêmes de vérifier l’exactitude des informations cueillies avant de construire leur raisonnement et leur ensemble thérapeutique.

La PNL, donc, a été créée à partir d’une seule idée. Cette idée n’était qu’une sorte de vapeur dans la tête de ces individus. Cette idée est devenue une réalité parce que les raisonnements qui ont construit cet ensemble se sont servis d’informations justes, vraies et non contaminées.

Pourquoi a-t-on besoin de la PNL ?
Nous avons besoin de la PNL pour plusieurs choses mais surtout et avant tout parce que, individus comme nous le sommes, nous ne sommes rien sans nos idées et sans notre capacité de réflexion.
Le problème est le suivant :
Chacun de nous peut générer pas mal d’idées et chacun de nous est capable de réfléchir. Mais la première question qui se pose est :
Comment savez-vous que vos idées vous sont personnelles et uniques ?
Et la deuxième question : Comment savez-vous que l’information qui vous sert de base pour réfléchir n’est pas fausse ou du moins n’est pas contaminée ?
Après tout, s’il y a quelqu’un qui doit s’intéresser à quelqu’un d’autre, c’est bien vous qui devez vous intéresser à vous-même et à ce qui se trime dans votre tête!!!

N’êtes-vous pas vos propres idées et vos propres pensées ?

Que seriez-vous si vous n’aviez pas d’idées et si vous n’étiez pas capable de réfléchir pour vous-même ? Un « morceau de viande », me direz-vous !

Et que croyez-vous que vous seriez si vos idées et le résultat de vos réflexions n’étaient pas les vôtres ?

Mais qu’en fait ce que vous pensez être vos idées et ce que vous pensez être vos réflexions vous ont été suggérées et introduites de façon volontaire pour un but précis qui est de faire de vous un être humain « commun » et qui se croit spécial et unique.

Il a été dit qu’un homme avisé en vaut deux. Mais deux, dans un monde commun, ne suffisent pas. Cela ne fera que deux fois des idées communes et ordinaires et deux combattants l’un derrière l’autre.

Alors si vous pensez que vous êtes unique et spécial, vous vous devez à vous-même d’apprendre comment réfléchir «en dehors de la boîte» car Monsieur Tout Le Monde n’existe pas, il n’y a que les troupeaux et quelques bergers.

A.B.

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