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La
concentration pour supprimer
le stress.
Si vous pensez
à des choses ou des impressions
négatives pendant la
journée, cela vous garde
dans un état d’esprit
négatif.
Un simple exercice
de concentration peut faire
des merveilles et casser complètement
une condition négative
et procurer une sensation de
bien-être immédiat.
Choisissez un
objet, un dessin géométrique,
une image, la flamme d’une
bougie, et relaxez-vous. Concentrez-vous
totalement sur cet objet choisi
et mettez toute votre attention
sur l’observation de cet
objet.
Videz votre
esprit de toute autre pensée,
évitez toute distraction
comme si rien d’autre
n’existait que cet objet
d’observation. Ne vous
autorisez aucun commentaire
intérieur, aucune évaluation
ou image parasite. Faites cela
pendant une minute sans interruption.
Si une pensée
arrive ou que votre attention
est interrompue par un bruit
extérieur ou tout autre
stimulus sensoriel extérieur,
recommencez et refaites l’exercice
pendant une minute complète.
En guise d’illustration,
observez le point noir au milieu
du cercle ci-dessous pendant
une minute sans aucune distraction.
Aussi simple
que puisse paraître cet
exercice, vous allez être
surpris de voir combien de pensées
tentent et se présentent
à votre esprit. Vous
n’avez pas besoin de froncer
les sourcils ou de grimacer
pour faire l’exercice.
Il suffit de focaliser votre
attention sur l’objet.
Observez-le
d’abord avec les yeux
ouverts, puis fermez les yeux
et concentrez-vous sur ce que
vous avez vu lorsque vous aviez
les yeux ouverts. Observez-le
intérieurement.
Cette technique
permet à l’esprit
de passer d’un état
négatif à un état
neutre puis positif, car une
sensation de soulagement est
ressentie.
Faites attention
que, une fois l’exercice
terminé, les pensées
négatives ne reviennent
pas.
Même si
cet exercice n’est pas
fait tout à fait correctement
au début, il donne déjà
de bons résultats. C’est
donc pour cela qu’il est
conseillé de le pratiquer
plusieurs fois. C’est
un exercice précurseur
de toute méditation.
La concentration pour
aider l’attention.
Avant de dormir,
essayez de compter à
l’envers de 100 à
1, en projetant, dans votre
esprit, ces chiffres sur un
tableau imaginaire et voyez
combien de fois des pensées
parasites viendront interrompre
votre décompte. Et sans
doute pourrez-vous le faire
facilement.
Ensuite récitez-vous
toutes les tables de multiplication
en prenant les chiffres un par
un. Voyez jusqu’où
vous pouvez aller avant que
votre esprit ne divague vers
d’autres pensées.
Il sera facile d’évaluer
votre progrès en fonction
de là où vous
vous êtes arrêtés
dans la table de multiplication.
Se concentrer sur l’absence
de pensées
(sur rien).
Essayez-vous
confortablement et relaxez-vous
en fermant les yeux un moment.
Prenez conscience de toutes
les pensées qui traversent
votre esprit – les événements
de la journée, les problèmes
émotionnels, les désirs
futurs, etc.
Maintenant imaginez
que vous êtes dans une
salle complètement sombre
et que la seule fenêtre
de cette pièce est fermée
avec un store qui ne laisse
pas entrer le moindre rayon
de lumière. Il n’y
a pas de dessin sur le store,
il est juste noir. Concentrez-vous
sur ce store en n’autorisant
pas d’autre pensée.
S’il y en a une qui arrive,
repoussez-la et concentrez-vous
uniquement sur le store.
Si vous pouvez
sentir que vous ne pensez absolument
à rien pendant un court
instant, vous commencerez à
avoir une perspective nouvelle,
où le temps et la distance
ont un nouveau sens. Une pratique
régulière de cet
exercice vous permettra de mieux
contrôler les pensées
qui vous habitent inconsciemment
et, si vous les contrôlez,
vous ferez un grand pas dans
votre évolution personnelle.
Contrôler
ses actions.
La meilleure
façon de rééduquer
son cerveau, c’est de
contrôler ses actions.
Cela peut paraître simple,
voire enfantin, mais les résultats
sont spectaculaires.
Les personnes
souffrant de psychose ont, en
général, beaucoup
de difficultés à
accomplir des tâches quotidiennes
avec précision. En effet,
elles ont des difficultés
à réfléchir
à ce qu’elles font
et leurs gestes sont hésitants.
Si par exemple une personne
psychotique veut aller chercher
un objet dans sa chambre, il
arrive très souvent qu’une
fois arrivée dans sa
chambre elle ne sache plus pourquoi
elle y est venue et ce qu’elle
cherche.
Or, des actions
faites dans un état semi-conscient,
cela nous arrive à nous
aussi et celles-ci ont des répercussions
sur notre cerveau. Notre esprit
oublie ce qu’il est supposé
faire et si l’incertitude
s’accentue, nous y perdons
notre confiance en nous.
Bien sûr
il serait exagéré
de contrôler toutes nos
actions quotidiennes mais se
donner l’objectif d’en
contrôler un certain nombre
dans une journée est
très utile et bénéfique.
Une action contrôlée
est une action « consciente
», c’est à
dire une action que l’on
fait consciemment et en étant
concentré sur l’action
elle-même, sans se laisser
distraire par autre chose en
aucune façon. C’est
un point très important.
La deuxième
chose importante est que durant
cette action contrôlée,
notre cerveau doit être
réceptif. Son rôle
doit être d’enregistrer
ce qui se passe, de sentir et
non pas de penser.
Penser c’est émettre
de l’énergie tandis
que sentir c’est recevoir
de l’énergie.
En développant
la réceptivité,
les sensations sont exactes
et non déformées.
Il est important de prendre
pleinement conscience de regarder
ce que nous voyons, d’écouter
ce que nous entendons et de
sentir ce que nous faisons.
Pour
y arriver, voici comment il
faut faire.
La vision.
La vision consciente permet
aux vibrations de l’objet
de pénétrer les
yeux, sans avoir besoin de le
fixer. Sans pour autant s’attacher
aux détails, l’esprit
absorbe l’objet dans son
intégralité et
crée une image interne
très claire.
L’ouïe.
L’ouïe consciente
permet au son que l’on
écoute de pénétrer
en soi et nous permet d’écouter
pleinement sans se forcer. Ecoutez
par exemple le tic-tac d’une
horloge pendant un moment, ou
le bruit d’un tram, et
imprégnez-vous de ce
son.
Ecouter de façon consciente
un bruit permet de guérir
bien des phobies liés
au son.
Le toucher.
Ce sont les sensations qui sont
importantes comme par exemple
la première sensation
perçue, si l’objet
est froid ou chaud, dur ou mou.
Nul besoin d’analyser
l’objet mais de recevoir
ces sensations conscientes.
Les autres sens (comme le goût
et l’odorat) sont traités
de la même façon.
Le contrôle
du mouvement.
Chaque action est consciente
quand le mouvement qui est fait
pour faire cette action est
perçu dans sa totalité.
Par exemple, pour fermer à
clé un tiroir il est
important de bien réaliser
qu’il faut tourner la
clé pour compléter
cette action.
Article collectif