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La PNL est née de l’observation des comportements, elle a aujourd’hui l’opportunité de s’enrichir en s’ouvrant aux apports des neurosciences.
Son rôle :
* « Observer » des compétences et se les approprier ;
* les « décoder » ;
* les « expérimenter » pour créer : des modèles efficients.
Ces « modèles » constituent ensuite une base aidant à une démarche de progression épanouissante.

Les modèles visent à faciliter :
* une connaissance de Soi ;
* un accès aux ressources présentes et déjà acquises par la personne ;
* la création de nouvelles ressources ;
* la transposition d’une ressource d’un contexte (personnel par ex) à un autre (professionnel ).

La dynamique s’articule :
* À partir d’un « état présent » ;
* aller vers un « état désiré » ;
* en utilisant les « ressources » passées, présentes, et à venir (imagination) de la personne :
* en utilisant des techniques héritées des thérapeutes.

Les créateurs de la PNL se sont inscrits aussi dans la lignée de la sémantique générale de Korzybski et de l’approche non directive de Carl Rogers.

Les données suivantes proviennent de « Encyclopedia of Systemic Neuro-Linguistic Programming and NLP New Coding » de R.Dilts et J. DeLozier, de « The structure of magic – tome 1″ de R. Bandler et J. Grinder, et de « La Programmation Neuro-Linguistique en débat » sous la direction de M. Esser.

À la différence de ce qui s’observe fréquemment en psychothérapie ou en pédagogie ou ailleurs, la PNL n’est née ni de l’expérience, ni des convictions d’un clinicien ou d’un expert plus ou moins satisfait de sa pratique ou de ses résultats. Elle résulte de recherches délibérées, qui furent projetées à partir d’un point de vue novateur par deux personnes (Bandler et Grinder) et quelques étudiants qui travaillaient avec eux. Cet ensemble va constituer l’équipe de chercheurs qui développeront la PNL. Ils sont inscrits au Kresge College de l’Université Santa Cruz (Californie). Gregory Bateson et John Grinder font partie du corps enseignant du Kresge College.

L’équipe originelle du Kresge College, était constituée de :
* John Grinder, un professeur de linguistique générative,
* Richard Bandler, un ancien étudiant en mathématiques et en informatique qui valide ses études en psychologie,
* David Gordon, un étudiant qui se spécialisera en modélisation et en épistémologie,
* Leslie Cameron, une étudiante qui se spécialisera sur les patterns des « métaprogrammes », et qui devient l’épouse de Bandler,
* Judith DeLozier, une étudiante qui deviendra anthropologue,
* Stephen Gilligan, un étudiant qui deviendra psychologue et psychothérapeute,
* Teresa Epstein, qui obtiendra un diplôme d’études environnemental,
* Robert Dilts, un étudiant qui obtiendra un diplôme en « Behavioral Technology » et qui recevra un prix en 1977 pour ses recherches mettant en corrélation les mouvements oculaires et les fonctions cérébrales. Au-delà de sa formation universitaire, il a personnellement approfondi ses études avec Milton H. Erickson et Gregory Bateson.

Viendront assez rapidement se joindre à cette première équipe :
* Todd Epstein, musicien, compositeur, arrangeur qui accompagnera le développement de connaissances sur la créativité, l’apprentissage, les addictions, les évaluations dynamiques,
* Suzi Smith, diplômé en science par l’Institut Polytechnique de Virginie,
* Steve et Connirae Andreas, qui développeront une recherche importante et proposeront de nombreux modèles issus de leurs propres modélisations.
Le sigle PNL ou plutôt « NLP » pour Neuro-Linguistic Programming apparaîtra en 1980 dans un ouvrage commun de quatre de ces chercheurs :
« Neuro-Linguistic Programming : volume 1 – The Study of the Structure of Subjective Experience ». Le tome 2 paraîtra en 2000 sous le titre « Encyclopedia of Systemic Neuro-Linguistic Programming and NLP New Coding ».

La proximité avec les travaux du « Collège de Palo Alto » est indéniable. L’ensemble de l’équipe est proche de Gregory Bateson, de Milton H. Erickson et de Virginia Satir. Aujourd’hui, on peut dire que la PNL est dans la continuité du travail de recherche de l’École de Palo Alto (constituée souvent de façon autour de Gregory Bateson, des travaux du Mental Research Institute, de l’Institut d’Esalen).

La réalité de ce lien est exprimée dans les préfaces de « The structure of magic – tome 1″ de Richard Bandler et John Grinder. Gregory Bateson écrit : « John Grinder et Richard Bandler ont réalisé ce que, mes collègues et moi-même, avons essayé pendant 15 ans. Grinder et Bandler ont traité les problèmes auxquels nous faisions face alors et le résultat se trouve dans ce livre. Ils ont des outils que nous n’avions pas, ou que nous ne savions pas utiliser. Dans ce premier volume, Grinder et Bandler ont réussi à rendre explicite la syntaxe expliquant comment les gens évitent le changement et aussi comment faire pour les accompagner à changer. »

Dans le même ouvrage, Milton H. Erickson, écrit : « The Structure of Magic, Tome 1, par Richard Bandler et John Grinder est une merveilleuse simplification de l’infinie complexité du langage que j’utilise avec mes patients. En lisant ce livre, j’ai appris beaucoup sur la manière par laquelle je faisais sans avoir une réelle connaissance sur cette manière de faire « . Toujours en préface de ce livre, Virginia Satir écrit : « C’est difficile pour moi d’écrire cette préface sans être excitée, stupéfiée et dans l’émotion. Ce que Richard Bandler et John Grinder ont réalisé relève d’une observation précisant comment les processus de changement évoluent dans le temps et produisent les patterns du processus « comment ». Ils semblent avoir trouvé une description des éléments prévisibles qui produisent le changement dans une relation entre deux personnes. En sachant comment cela fonctionne, il est possible d’utiliser cela consciemment et d’avoir des méthodes efficaces pour provoquer le changement. Maintenant, la connaissance du processus du changement a considérablement évolué ».
La réalité de ce lien est aussi exprimée dans « Encyclopedia of Systemic Neuro-Linguistic Programming and NLP New Coding ». R. Dilts et J. DeLozier, dans les pages 90 à 93 écrivent : « Gregory Bateson a apporté des contributions fondamentales au champ de la PNL. […] De plus, ce sont les travaux de Bateson sur la théorie de la communication qui ont fourni les bases théoriques et disciplinaires de la PNL ».

Sont ensuite cités un certain nombre des apports de Bateson qui supportent les modèles ou concepts de la PNL. Sur les 1566 pages de cet ouvrage, Bateson est cité sur 148 pages. Aux pages 369 à 371 sont précisés les apports liés à Milton H. Erickson. Enfin, Virginia Satir est co-auteur avec R. Bandler et J. Grinder de l’ouvrage « Changing with Families » (1976). Paul Watzlawicz, un autre des importants chercheurs du Groupe de Palo Alto, dans la préface du livre « Du désir au plaisir de changer  » de Françoise Kourilsky-Belliard (1995) écrit, aussi, sur les liens qu’il y a avec les modélisations de Grinder et Bandler.

Différentes voies sont explorées pour étendre la PNL. Citons entre autre la DHE développée par Richard Bandler, la neuro-sémantique de Michaël Hall, la DBM de John McWhirter. Robert Dilts continue de son côté son travail de structuration de la PNL et propose de découper l’évolution de la PNL en trois générations. Selon lui « la première génération de la PNL était le modèle original de la PNL provenant de l’étude par Bandler et Grinder de thérapeutes efficaces. Les premières applications de la PNL se sont focalisées presque exclusivement sur l’individu. La plupart des outils et techniques de la PNL de la première génération étaient centrés sur la résolution de problèmes au niveau du comportement et des capacités. La deuxième génération de la PNL s’est intéressée à d’autres questions au-delà du contexte thérapeutique. Bien qu’encore centrée sur l’individu, cette génération a accentué la relation entre soi et les autres et s’est ouverte à des domaines d’application tels que la négociation, la vente, l’éducation et la santé. Les outils se sont enrichis afin de résoudre des problèmes d’un niveau supérieur, celui des croyances, des valeurs et des « méta-programmes ». Les techniques de la deuxième génération de la PNL ont intégré l’utilisation de nouvelles distinctions comme la ligne de temps, les sous-modalités, et les positions perceptuelles. » Avec le passage à la troisième génération de la PNL, Dilts propose une PNL qui s’intéresse à la notion de champ entre les individus, et à l’apport de grâce et de beauté dans le système, au-delà de l’individu, qui peut nourrir les autres et le monde au travers de son être même ».

Robert Dilts a été modélisé le 14 mars 2005 à Montréal, par Olivier CORCHIA, sur sa qualité d’être dans la relation.Cette modélisation a permis à son auteur de proposer quatre nouveaux présupposés à La PNL de troisième génération : – « Toute personne peut rejoindre le territoire ». – « L’identité d’une personne est belle et paradoxale ». – « Etre en relation profonde, avec moi et avec la personne, permet de voir et de promouvoir la beauté de cette personne ». – « Le corps et le mental sont reliés à un champ plus large ». Au delà du processus et du contenu, les rituels de changement offerts par la PNL de 3ème génération, s’intéressent aux contenants et aux champs présents dans l’expérience.

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